Membre de l'Association des anciens élèves de l'E.S.I.T. www.aaeesit.com





FAQ, ou comment devenir traducteur

Chers internautes,

Régulièrement je reçois des questions de votre part qui portent sur mon statut, mon métier et les possibilités de recevoir une formation de traducteur. A mon grand regret, je n’ai pas toujours la possibilité de répondre à tous personnellement, mais je vais résumer ici les questions qui reviennent le plus souvent.

Questions/Réponses

  • Quel est votre statut social ? Etes-vous en profession libérale ?
  • J’ai bien le statut de profession libérale.
  • Si oui, le métier de traducteur indépendant n'est-il pas contraignant par rapport à celui de traducteur salarié ?
  • Il y a des avantages (liberté) et des inconvénients (absence d’assurance chômage, journées de travail élastiques (36 heures d’affilée si besoin), pas de revenu garanti à la fin du mois…).
  • Quelle formation avez vous suivi pour parvenir à ce métier ? Le diplôme est-il obligatoire ?
  • J’en parle sur mon site. Le diplôme n’est pas obligatoire pour s’enregistrer en tant que traducteur libéral, mais seule une formation spécifique vous procurera les compétences nécessaires.
  • Quelles sont les tarifs d'un traducteur ?
  • Variables. J’ai plusieurs modes de calcul (au mot, à la page de 1 500 signes, etc.) et je retiens toujours le plus favorable au client. J’essaie également, dans la mesure du possible, de tenir compte de ses contraintes budgétaires. La SFT tient les statistiques des tarifs moyens appliqués selon les langues. Pour la traduction littéraire, voir le site d’ATLF.
  • Que recherchent vos clients ? coût réduit ? rapidité ? autre ?
  • J’ai parfois des clients qui disposent des délais assez larges et préfèrent des traductions de haute qualité. Mais la plupart préfèrent un compromis qualité/vitesse en raison des délais serrés.
  • Etes vous amené à vous déplacer dans le cadre de votre de votre profession ?
  • Oui, bien sûr, cela fait partie du métier.
  • Que pensez-vous des sites de traduction automatique ?
  • Les logiciels de traduction assistée par ordinateur se sont beaucoup améliorés et sont une aide réelle dans le travail quotidien d’un traducteur. Mais il est bien trop tôt pour parler d’une traduction automatique de qualité.
  • Quels types de clientèle avez-vous ? particuliers ? entreprises ?
  • Les particuliers et les entreprises.
  • Faites-vous partie d'une association professionnelle ? d'un Ordre ?
  • Oui, je fais partie de l’Association des anciens élèves de l’ESIT.
  • Existe-t-il une déontologie ?
  • Oui. Le code professionnel est disponible auprès de la Société française des traducteurs, 22 rue des Martyrs, 75009 Paris.

Comment devenir traducteur ? (Pour devenir interprète, lire ici)

Formation - liste des écoles en France ou dans le monde entier. Je ne peux que vous recommander mon école, l’Ecole Supérieure d’Interprètes et de Traducteurs, qui admet les étudiants après une licence (ou d'un diplôme Bac+3 équivalent) sur concours. Une autre excellente école : Ecole de traduction et d’interprétation de l’université de Genève. Ici vous trouverez des écoles de traduction. Voici également quelques références au Canada. Le diplôme est très fortement souhaitable, mais légalement pas indispensable pour s’enregistrer en tant que traducteur.

Coté pratique

Maintenant que vous êtes bien formés et possédez un savoir-faire qui vous permet d’effectuer des traduction d’une excellente qualité (attention de ne pas confondre avec des traductions « mot à mot » qu’on fait au lycée !) et vous avez un travail en vue, il faut vous enregistrer auprès de votre URSSAF. Toutefois, si vous visez uniquement la traduction littéraire, un numéro d’AGESSA peut suffire. Je vous recommande dans ce cas le site de l’ATLF. Le site de la Société française de traducteurs vous tiendra au courant de tous les événements importants de la vie professionnelle et vous enverra des documents utiles sur demande.

Combien facturer votre travail ? Cherchez l'enquête rémunération de l’ATLF pour avoir des exemples de tarifs pour la traduction littéraire. Notez également que le statut d’auto-entrepreneur, qui a été fusionné avec celui de la micro-entreprise, convient au mieux à un traducteur débutant (renseignez-vous auprès de votre URSSAF).

Autre possibilité : si vous avez l’intention de travailler uniquement de manière ponctuelle, vous pouvez vous enregistrer auprès d’un organisme de « portage salarial », qui vous salarie ponctuellement et se rémunère en prélevant un petit pourcentage sur votre chiffre d’affaires.

J’espère avoir répondu à vos questions. Si ce n’est pas le cas, contactez-moi, j’essaierai de vous aider.